hyper-conscience
Je veux dire quoi par hyper-conscient
Je me considère une conscience de l'univers et c'est ainsi que j'estime tout le monde. J'ai conscience que les interprétations de nos perceptions de la réalité sont notre reflet et constitue notre monde personnel (nos limites et possibles).
La réalité est en perpétuelle création et se reconstruit chaque jour par nos actions; ce que nous faisons prépare la réalité dans laquelle vivrons nos enfants ; agissons donc avec conscience pour contribuer au monde que nous désirons ; soyons le changement que l'on veut voir dans le monde.
Ainsi quand je marche seul j’aime visualiser le nouveau monde : de la verdure, des arbres, les enfants jouant, des gens chantant et souriant qui se partagent ce qui leur est nécessaire, ... Je sais que ces impressions ont des influences (déjà sur mon mental et donc ma capacité d’interaction, ainsi que sur la noosphère de l'humanité et sur le champ quantique) et qu'elles contribuent a orienter notre futur commun.
J'ai été marqué par de nombreux livres au cours de mon existence, ceux qui m'ont touché au niveau le plus fondamental sont : « Le voyage a Ixtlan » de Carlos Castaneda, « Se libérer du connu » de Jiddu Krishnamurti, « La voie de la connaissance » de Don Miguel Ruiz, « La vie impersonnelle » de Joseph Sieber Benner, et plus récemment « Une brève histoire de tout » (et la Spirale Dynamique) de Ken Wilber, j'aborde prochainnement « La route du temps » de Philippe Guillemant qui promet d'être captivant ; dans un registre plus psycho-theosophique je peux citer : l'approche psychologique de Karl Jung, les écrits de Saint Augustin, « La prophétie des Andes » (en livre et film) et « Et les hommes deviendront des Dieux » de James Redfield, « Votre vie est un jeu quantique » de Christian Bourit. Un lien vers ma bibliothèque sera bientôt partagé.
Je me balance entre l'ombre et la lumière ; parfois je me laisse submerger, j'enrage devant l'inconscience de mes semblables ; je suis une fleur qui tarde à fleurir et qui prend parfois peur de ne pouvoir le faire avant de faner ; voir qui parfois a cherché la mort devant le dégoût que m'inspire ce monde capitaliste bio-phage.
Mais comment osent-ils fermer les yeux devant les conséquences affreuses, diaboliques, des normes sociales comportementales ? « Pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu'ils font » c'est le cas de le dire ; on pourrait même dire plutôt « pardonnez leur, ils ne savent pas (et n'ont pas envie de savoir) les conséquences de ce qu'ils font ».
Je ne peux me résoudre à penser qu'ils font ce qu'ils font, et ne font pas, en connaissance de cause ; non cela ne se peut ; certains sont mauvais, admettons, mais cette méchanceté n'est que le reflet de leur désarrois et tristesse intérieure qui s'exprime proportionnellement à celle-ci ; il ne saurait en être autrement (je ne dis pas que j'ai raison, c'est ce que je crois).
La vie est juste et sans pitié, le système capitaliste est injuste et cruel.
Même si le capitalisme me met à rudes épreuves, ma conscience m'interdit de douter de la résilience naturelle du vivant, de l'entraide et de la coopération comme moteur principal de la vie.
J'ai, apparemment, une conscience plutôt aiguë de la situation du monde occidental ; il faut dire que je consacre beaucoup plus de temps pour développer mon esprit critique, me renseigner et réfléchir, que nombre de mes contemporains occidentaux ; j'ai regroupé dans un article « Voici la France, notre monde » une partie des éléments constituants notre réalité géopolitique commune sous le joug de la mondialisation.