Reconnaître et accepter que nous n’avons de pouvoir et de contrôle que sur nous-même est ce qui peut nous permettre de justifier à notre mental, lorsque nous nous parlons à nous même, d'ajuster nos pensées ; cela passe par apprendre à gérer comment nous nous sentons émotionnellement, afin de pouvoir changer nos réactions mécaniques par des actions conscientes ; car selon la manière dont nous nous sentons, notre attention est amenée à se poser sur tel ou tel élément de la vie1, tandis que la manière de comment nous impacte ce qui nous arrive est lié à nos croyances2 ; c'est cet ensemble qui nous permet de créer notre réalité.
Ainsi même si l'on cherche à nous insulter, en apprenant à nous respecter, et notamment à respecter notre bien-être, nous choisissons de ne pas nous sentir concernés, nous ne prenons pas la chose personnellement3 et donc nous ne nous sentons pas offensés ; c'est seulement quand nous donnons de l'importance aux propos de l'autre que nous pouvons nous sentir blessés par l'autre, que nous allons chercher à lui rendre la monnaie de sa pièce et à nous venger, ou à nous positionner comme victime4.
C'est en commençant à se respecter soi-même que nous démontrons aux autres comment nous respecter.
Chaque événement est unique et une fois survenu nous ne pouvons plus rien y changer, ce qui nous reste à faire alors est de mieux se préparer pour la prochaine fois.
Quand une situation est présente à notre conscience nous ne sommes pas qu'observateur, nous en sommes partie prenante, nous faisons partie de la situation : sans notre présence cette situation en serait une autre ; le seul moyen de savoir si nous pouvons influencer la situation c'est d'essayer. Nous avons notre part de responsabilité pour chaque situation présente à notre conscience ; de la même manière que nous nous rendons complice d'un vol ou d'un viol si nous y assistons sans nous interposer, nous sommes légitimes à nous impliquer pour toutes les situations de notre connaissance.
Sinon la conscience pleine d'injustices, il ne nous reste que le déni, l’indifférence, le replis sur soi ; que faisons-nous de notre intégrité, et quelle peut donc bien être la saveur de la vie dans ces conditions ?
Nous avons du pouvoir et la manière dont nous vivons dépend de comment nous utilisons ce pouvoir.
Embrassons notre pouvoir, assimilons notre rôle de créateur, soyons vrai et intègre : acceptons que nous sommes responsables de ce dont nous avons conscience.