une société malade en crise de mal-amour

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pigroSol
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une société malade en crise de mal-amour

Message par pigroSol »

Dans ce monde d'argent sans âme, où les lobbys usent savamment de psychologie marchande pour convertir en habitudes d'achats l'impact émotionnel de leurs publicités, nous constatons que plus les gens vont mal, plus les marchés des vices font des profits.

Que ce soit sur les publicités, dans les magazines, dans les séries télévisées, le sexe est partout.
La sexualité questionne ; pour certain/e/s elle est devenue tellement centrale dans leur existence qu'elle est utilisée pour se présenter ; d'autres s'interrogent et remettent en question la nature au bénéfice du mental, ce qui a amené l'émergence des mouvements qui tournent autour de la Sexualité Altérée par le Mental (SAM) : LGBT, négation du genre, et les autres idéologies qui amènent les individus à être intolérants envers leur organisme naturel et à se rejeter ; les pensées qu'ils ont appris à avoir sur la sexualité sont devenues plus importantes que la réalité de leur sexualité, les pensées sur la chose sont voulues plus vraies que la chose ; le mental égocentré, insatisfait d'un manque de perfection qu'il recherche, amène l'individu à rejeter sa nature, ce qu'il est.

Dans la société capitaliste où tout va de plus en plus vite, il n'est pas évident de rester maître de ses pensées ; plus un humain vit dans un environnement au rythme rapide, effréné, plus ses pensées font de même, et moins il lui est facile d'être en mesure d'apprécier le présent ; il faut donc que ce présent soit impactant, choquant, voir violent, pour que notre attention soit captée.
Ainsi dans le but d'outrepasser le temps nécessaire à la femme pour dépasser la main-mise de son mental et de se connecter à sa sensibilité afin d'être excitée, les préliminaires ont été supplantés par des jouets sexuels, des rasages à fleur de peau, et des pratiques plus irrespectueuses. En Occident l'acte de reproduction est de moins en moins considéré pour sa capacité à créer la vie que pour sa capacité à fournir du plaisir.

Les adultes peuvent être déconcertés par des modes vestimentaires qui vont à contre-courant de la décence qui était communément admise jusque là ; tandis que les nouvelles générations, déjà perdues quant à leur identité nationale, se trouvent troublées dans leur vérité sexuelle et dans la manière de l'exprimer ; il en vient un amalgame entre l'appréciation et le désir, entre l'amitié et les envies sexuelles.

De plus, il semble que la plupart des femmes et des hommes, ne savent plus pratiquer l'art de faire l'amour. Nous avons tendance à confondre faire l'amour avec le sexe ; sexer, ou plus communément, baiser, ce n'est pas faire l'amour ; s'il y a baise, il y a un baiseur et un/e autre qui se fait baiser ; tandis que quand nous faisons l'amour, nous donnons de l’attention, nous donnons de nous, nous sommes totalement en présence, hors du temps, c'est à dire sans le mental qui observe, sans le mental qui commente intérieurement ; aimant, on observe pas : on est l'observation, on est l'action, on est l'amour ; c'est toujours un présent unique, singulier, spécial, inoubliable. (Ceux qui l'ont éprouvé sauront de quoi il est fait mention.)
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