pigroSol.com Pierre-Emmanuel Qui suis-je

Qui suis-je

Hypersensible (hyper-conscient) engagé.

L'important ce n'est pas ce que j'attends de la vie mais ce que je vais lui apporter.

Photo de Pierre-Emmanuel

Profil

  • MBTI*1 : INFP
  • Ennéagramme : médiateur
  • Spyrale Dynamique*2 : FS - vert - Harmonie

Bonjour, on m'appelle Pierre-Emmanuel ; né dans le pays d'Artois (Pas de Calais - France) dans les années 80. Éternel apprenant de la vie, je m'intéresse principalement à la psychologie, au développement des capacités humaines, à l'autonomie et la résilience des territoires, à l'architecture de systèmes sociaux et informatiques, aux modes de gouvernance sociale (ce que j'appelle la poly-éthique, la "gestion de la cité").

J'ai toujours été partagé entre deux grandes orientations dans ma vie, d'une part la découverte de soi, le développement personnel, et d'autre part, l'initiative sociale et citoyenne.

En cotoyant très tôt le milieu associatif bénévole [lien vers mon parcours a venir], il m'a rapidement été permis de constater que la civilisation occidentale est loin d'être idéale ; j'ai alors développé au fur à mesure un mode de vie plutôt ascétique [lien vers mon mode de vie a venir] afin d'entretenir la dynamique mentale nécessaire pour engager mon existence à déterminer les caractéristiques d'une société humaine viable et permettre l'émergence de celle-ci.

Je suis aujourd'hui un jeune homme de 40 ans qui a repris les études plusieurs fois [lien vers ma scolarité a venir], qui a passé plus de 10 années hors métropole [lien vers mes voyages a venir] à la découverte des cultures de Madagascar, de Colombie, d'Équateur, du Canada, de quelques états des États-Unis ainsi que du Mexique. Cet anthropologisme amateur, à la découverte de mes prochains et de leur culture, a aussi contribué a m'apporter peu à peu les réponses nécessaires à la connaissance de moi même : je me suis découvert hypersensible, mais je préfère dire hyper-conscient de ma sensibilité.

Qu'est-ce que ça signifie pour moi d'être hypersensible

Cela signifie de capter plus facilement les détails, d'avoir mon attention interpellée par des sujets que les autres ne remarquent généralement pas ; par exemple ça veut dire en balade de remarquer les insectes, toiles d’araignées, empreintes, oiseaux camouflés ; et quelle incroyable source d'émerveillement ! Mais cela veut dire aussi ne pas pouvoir regarder un film sans y voir les défauts, sans voir comment il pourrait être amélioré ; dans de telles conditions pas évident de vraiment se reposer l'esprit (la méditation est toujours un challenge agréable) niveau divertissement je me retrouve donc plus facilement a lire ou a regarder des comédies, ou spécifiquement des films et séries qui vont me permettre de brasser des émotions positives, ou mieux d’amener des introspections [lien vers ma liste de films et séries a venir] ; évidement je ne regarde pas de film d'horreur (ps : le meilleur film de science fiction que j'ai eu le plaisir de regarder c'est "la belle verte" de Coline Serreau, le seul film que je connaisse qui conçoit l'avenir sans hiérarchie mais avec une holarchie sociale !).

Mon hypersensibilité se retrouve aussi dans ma difficulté à habiter un logement conventionnel, ces appartements sans âmes qu'en tant que locataire je ne peux pas optimiser ni personnaliser en profondeur, qui sont agencé par défaut pour faire des économies plutôt que générer un cadre de vie agréable ; je rencontre des difficultés pour m'y sentir bien.

Cependant l'hypersensibilité se caractérise chez moi surtout par une hyper activité cognitive ; cela veut dire que, quoi que je fasse, il peut me venir des réflexions, des idées, n'importe où ; aux toilettes, sous la douche, en promenade, en cours, en réunion, en séance de créativité ou de contribution ; il me faut donc toujours avoir sur moi de quoi conserver des traces de mes réflexions ; à l'écrit, en audio ou vidéo, … des idées sur tout et n'importe quoi : parlez moi d'un fait divers et j'élaborerais un scénario autour ; en me renseignant sur telle innovation, mon cerveau croisera ce renseignement avec telle autre information et fera germer une nouvelle idée de produit ou service [lien vers ma liste d'idées a venir] ; bien sûr j'ai dû apprendre à focaliser sur ce qui me semble important et adéquat avec les besoins actuels de l'humanité ; je me retrouve aujourd'hui avec des centaines de notes écrites à la main, écrites à l'ordinateur, ou sous forme d'enregistrement surtout audio que je dois retranscrire et organiser (plusieurs Go de données encore à trier).

C'est enfin une surcharge émotionnelle qu'il me faut apprendre à gérer ; une facilité à changer de tempérament ; parfois des montagnes russes émotionnelles, ou des réactions qui peuvent sembler disproportionnelles ; une détermination à toutes épreuves ; du perfectionnisme.

Je veux dire quoi par hyper-conscience ?

Je me considère une conscience de l'univers et c'est ainsi que j'estime tout le monde. J'ai conscience que les interprétations de nos perceptions de la réalité sont notre reflet et constitue notre monde personnel (nos limites et possibles).

La réalité est en perpétuelle création et se reconstruit chaque jour par nos actions; ce que nous faisons prépare la réalité dans laquelle vivrons nos enfants ; agissons donc avec conscience pour contribuer au monde que nous désirons ; soyons le changement que l'on veut voir dans le monde.

Ainsi quand je marche seul j’aime visualiser le nouveau monde : de la verdure, des arbres, les enfants jouant, des gens chantant et souriant qui se partagent ce qui leur est nécessaire, ... Je sais que ces impressions ont des influences (déjà sur mon mental et donc ma capacité d’interaction, ainsi que sur la noosphère de l'humanité et sur le champ quantique) et qu'elles contribuent a orienter notre futur commun.

J'ai été marqué par de nombreux livres au cours de mon existence, ceux qui m'ont touché au niveau le plus fondamental sont : « Le voyage a Ixtlan » de Carlos Castaneda, « Se libérer du connu » de Jiddu Krishnamurti, « La voie de la connaissance » de Don Miguel Ruiz, « La vie impersonnelle » de Joseph Sieber Benner, et plus récemment « Une brève histoire de tout » (et la Spirale Dynamique) de Ken Wilber, j'aborde prochainnement « La route du temps » de Philippe Guillemant qui promet d'être captivant ; dans un registre plus psycho-theosophique je peux citer : l'approche psychologique de Karl Jung, les écrits de Saint Augustin, « La prophétie des Andes » (en livre et film) et « Et les hommes deviendront des Dieux » de James Redfield, « Votre vie est un jeu quantique » de Christian Bourit. Un lien vers ma bibliothèque sera bientôt partagé.

Je me balance entre l'ombre et la lumière ; parfois je me laisse submerger, j'enrage devant l'inconscience de mes semblables ; je suis une fleur qui tarde à fleurir et qui prend parfois peur de ne pouvoir le faire avant de faner ; voir qui parfois a cherché la mort devant le dégoût que m'inspire ce monde capitaliste bio-phage.

Mais comment osent-ils fermer les yeux devant les conséquences affreuses, diaboliques, des normes sociales comportementales ? « Pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu'ils font » c'est le cas de le dire ; on pourrait même dire plutôt « pardonnez leur, ils ne savent pas (et n'ont pas envie de savoir) les conséquences de ce qu'ils font ».

Je ne peux me résoudre à penser qu'ils font ce qu'ils font, et ne font pas, en connaissance de cause ; non cela ne se peut ; certains sont mauvais, admettons, mais cette méchanceté n'est que le reflet de leur désarrois et tristesse intérieure qui s'exprime proportionnellement à celle-ci ; il ne saurait en être autrement (je ne dis pas que j'ai raison, c'est ce que je crois).

La vie est juste et sans pitié, le système capitaliste est injuste et cruel.

Même si le capitalisme me met à rudes épreuves, ma conscience m'interdit de douter de la résilience naturelle du vivant, de l'entraide et de la coopération comme moteur principal de la vie.

J'ai, apparemment, une conscience plutôt aiguë de la situation du monde occidental ; il faut dire que je consacre beaucoup plus de temps pour développer mon esprit critique, me renseigner et réfléchir, que nombre de mes contemporains occidentaux ; j'ai regroupé dans un article « Voici la France, notre monde » une partie des éléments constituants notre réalité géopolitique commune sous le joug de la mondialisation.

Implication citoyenne

Je fais de mon mieux pour avancer dans mon existence en étant vrai et bienveillant envers tous les gens que je croise (pas gentil, mais vrai ! cf. « cessez d'être gentil, soyez vrai » de Thomas d'Ansembourg.

Depuis plus de douze ans maintenant, je me suis mis à réfléchir aux fonctionnements internes de la société ; selon ma perspective d'aujourd'hui les étapes de ma vie me semble comme les pièces d'un puzzle qui ont pris place peu à peu pour amener l'édification de « Neolution Sociale de France », qui regroupe mes initiatives sociales : globalement l'idée fut de déterminer une forme de vie sociale saine et efficiente en accord avec la vie, avec nous-même, les autres et l'environnement ; ainsi que comment la mettre en place à l'échelle des communes, des départements et de la nation (voir la page projets).

Issus du bassin minier, j'ai été profondément marqué durant ma jeunesse par la culture prolétaire : rester à sa place, ne pas déranger, ne pas remettre en question l'autorité, être satisfait d'avoir un travail (même pénible, même inutile, même si maltraité par le patron, le RH, ou les collègues), être modeste (notion qui renvoie davantage à l'idée de taire ses capacités et son potentiel, ce n'est pas être humble), ne pas trop réfléchir mais plutôt obéir, être prêt à s'user pour servir la cause ou à mourir pour la nation, ... tous ces éléments qui maintiennent les gens dans une forme de médiocrité.

Je me suis ainsi retrouvé prisonnier de la peur de réussir (pour devenir aussi mesquin et mauvais que les riches ? non merci !) et du syndrome de l'imposteur (qui suis-je pour prétendre dépasser ma condition de prolétaire ?) ; pathologies que j'ai dû comprendre et dépasser pour moi (afin de réussir à entretenir le goût de vivre), mais aussi pour les autres, notamment pour les « braves gens » de mon milieu pour qui j’apparais comme une « mauvaise herbe » parce que je refuse de rentrer dans les clous. Je vous laisse imaginer le désarroi dans lequel je suis trop souvent plongé.

Pas évident de chercher à paraître légitime quand on se sent indigne de recevoir l'attention de ses prochains ; je n'ai jamais particulièrement cherché a prendre soin de mon apparence, bien plus préoccupé par la bonté, la bienveillance et l'empathie que mon cœur était en mesure de vibrer. Cela me place dans une position inconfortable : je suis conscient d'avoir beaucoup a apporter aux autres, mais sans arriver a justifier le droit de le faire ; sans compter qu'il faut l'art et la manière pour aider ceux qui acceptent d'être aidé.

C'est important pour moi de garder la capacité de comprendre ceux qui ont le moins, de saisir ce qu'ils éprouvent, non pas d'une manière extérieure, comme on le fait lors d'expériences ; non je voulais les comprendre vraiment, de l'intérieur, être avec eux, comme eux.

Parce que nombreux travailleurs sociaux ne se basent que sur une vision extérieure, abstraite, donc incomplète, ce qui a pour conséquence de ne jamais aboutir à des solutions réellement adaptées à l'individu, et donc de ne fondamentalement pas améliorer leur situation ; il est considéré que c'est à l'individu « fautif » de s'adapter, et non à la société de le faire : la société capitaliste à encore beaucoup de mal a reconnaître qu'elle génère par défaut du mal-être pour une partie croissance de la population ; dans ma ville, j'ai pu constater le dénigrement que font subir certains bénévoles et/ou employés de services sociaux ; beaucoup font un travail social comme ils feraient un travail de bureau, sans empathie, sans humanité, comme s'ils travaillaient avec des objets, pas des êtres humains ; les règles sont les règles, il faut s'y plier : « on ne va pas tout remettre en question, qu'est-ce que ce serait comme bazar s'il fallait considérer les spécificités de chacun ! (ce serait surtout beaucoup moins facilement contrôlable et manipulable ; dans quelle case on les mettrait ? On ne sait pas comment agir avec des êtres libres !) » ; n'imaginez pas, par exemple, en tant que bénéficiaire des Restaurants du Cœur oser faire la moindre remarque sur le service rendu ou la qualité des aliments reçus au risque de se faire toiser, indirectement humilié, mis mal à l'aise afin d'inciter à ne pas revenir.

C'est une des raisons qui ont fait que je n'ai jamais cherché à être employé dans ce domaine ; car même avec de la bonne volonté, les lois et règlements en vigueur ne permettent pas d’agir fondamentalement ; pensez simplement aux horaires, à la discrétion professionnelle, ou aux assurances qui ne couvrent pas toutes les situations.

Je suis de ceux qui hébergent leur connaissance quand ils se retrouvent à la rue, qu'ils vont mal ; quand pris par l'alcoolisme ou d'autres vices, ils sont moqués, incompris, je traverse pour les saluer. Quand tu cherches un endroit pour la nuit, je t'ouvre ma porte ; tu prends mon lit, je dors à terre ; je suis comme ça ; nous n'avons pas besoin d'être d'accord sur tout ni d'avoir les même avis ; je ne suis pas parfait, j'accepte que tu ne le sois pas non plus ; j'aime me reconnaître en toi, dans tes défauts et tes qualités.

Je ne me suis jamais, jusqu'alors, engagé pleinement dans une existence qui m'aurait permis d'approfondir ma spiritualité, pas aussi radicalement que je le souhaite, car il y a toujours ces préoccupations basses que la société nous impose par défaut et que je n'ai pas encore pu me défaire tel que devoir avoir de l'argent pour être assuré de manger et d'avoir un toit (au XXIèm siècle c'est incroyable quand on y pense ! Quid du progrès humain ??) ; j'ai dû apprendre la tempérance pour survivre dans cette république où il est beaucoup plus facile d'être menteur, violent, égoïste, qu'aimant et honnête.

Je ne veux plus jouer a être quelqu'un pour avoir droit de parole aux yeux des aveugles au cœur fermé. Je m'implique à créer un meilleur monde.

Puis-je un jour trouver les mots qui sauront toucher le cœur de mes semblables. Mon âme a tellement faim de conscience, d'amour et de joie.

Pour ce faire je me construis et reconstruis continuellement, je clarifie mes idées, je produit et partage mes créations, autant que j'en suis capable, à mon échelle.

J'ai publié en décembre 2022 mon premier ouvrage intitulé "Renouer avec l'amour, les relations amoureuses dans le contexte occidental" ; plus d'informations sur la page du livre.

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Rappel des liens de la page
  1. vers une liste de divers tests de personnalité Myers-Briggs Type Indicator et plus
  2. vers des renseignements sur la Spirale Dynamique
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  4. vers un descriptif détaillé de mon mode de vie ← a venir
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  8. vers le film « la belle verte »
  9. vers une liste de quelques une de mes idées ← a venir
  10. vers l'article "Voici la France, notre monde
  11. vers la conférence "cessez d'être ghentil soyez vrai" de Thomas d'Assembourg
  12. vers la page projets
  13. vers la page de présentation de mon premier livre
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